Proxmox Datacenter Manager
Présentation de l’Alpha !
Comment ça ce blog n’est pas mort ? 🤨
Et oui, c’est le retour ! Enfin retour, j’ai (en théorie) plusieurs articles à sortir d’ici peu ! J’hésite aussi à faire un p’tit billet sur le pourquoi je me suis absenté pendant presque un an, mais bon, ce n’est pas le sujet ici alors allons-y !
Petite surprise de la part de chez Proxmox datant d’il y a quelques jours/semaines à peine, la parution de leur dernier produit : Proxmox VE Datacenter Manager !
Ce fameux Datacenter Manager est comparable à un vCenter/VCSA côté VMware. Comprenez par là :
- On l’installe soit via un ISO, soit via apt, comme pour l’hyperviseur Proxmox VE ;
- Ce dernier va nous permettre de rajouter des hôtes ou clusters PVE ;
- Nous aurons donc une interface web unique permettant de gérer nos différentes VMs, noeuds, et clusters (monitoring, migrations de VMs, etc) ;
Alors bien entendu si vous avez déjà utilisé PVE, vous savez que via l’interface web de n’importe quel membre d’un cluster on pouvait déjà faire ceci, mais ici l’avantage est d’avoir une URL bien précise pour gérer l’entièreté de notre parc… bref, on voit ici que Proxmox propose clairement une alternative au vCenter comme dit plus haut.
On va donc rapidement voir comment l’installer et passer un aperçu sur l’interface web et les possibilités actuelles !
I) L’installation de Datacenter Manager
Rien de très sorcier, –et vous ne serez pas dépaysé si vous avez déjà utilisé l’hyperviseur éponyme– le Datacenter Manager s’installe soit en « brut » via un ISO, soit depuis une Debian en installant les packages adéquats.
Ici, j’ai décidé de partir d’une installation via ISO, ce qui m’a permis en même temps de re-télécharger les dernières versions de PVE… (bah oui, après autant de mois sans articles, il est temps de mettre ma bibliothèque à jour !).
Rien de très spécifique ici, on boot donc de manière classique :
Même au niveau de l’installation, c’est littéralement du suivant suivant !
Une fois redémarré, on peut se connecter à l’interface web.
II) Connexion et aperçu de l’interface web
Petite particularité ici, le port par défaut n’est donc pas le :8006 mais le :8443 ->
On se connecte avec les credentials entrés lors du setup, et tadaaaaa~
Alors certes là comme ça c’est brut de décoffrage car il s’agit d’une alpha et qu’il n’y a encore aucun hôte, mais si on s’amuse à peupler un peu le tout…
Ah oui, comment on rajoute des nœuds/clusters déjà ?
III) Ajout d’hôtes
C’est la même chose que pour rajouter des PVE dans un cluster déjà établi, à peu de choses près. On se rend sur l’onglet Remotes, puis Add Proxmox VE et on renseigne l’IP/PORT de notre hôte distant ainsi que son fingerprint :
On renseigne ensuite un Remote ID, qui n’est rien d’autre qu’un nom plus familier concernant votre hôte/cluster, puis un user/password et le tour est joué :
Ici on renseigne sur quelle(s) adresse(s) le cluster/le nœud sera joignable. Les paramètres par défaut son suffisants pour la grande majorité des cas :
On a le droit à un petit résumé de l’opération à venir :
Et voilà le travail ! Rien de plus, rien de moins !
On peut ensuite réaliser diverses opérations à travers nos clusters… démarrage, arrêt, migration, etc. Gardez cependant en tête qu’il s’agit encore et toujours d’une version Alpha :
Et c’est déjà à peu près tout… rien d’extravagant en soit, cela permet simplement (pour le moment ?) d’avoir une vision centrale si l’on a plusieurs clusters à gérer. Au passage comme dit en début d’article, rien ne vous empêche par exemple de créer un conteneur LXC sous Debian et d’installer votre manager ; il ne consomme pas grand chose du peu que j’en ai testé 😉.
Et bien sur ce, une bonne journée/soirée à vous, et à la revoyure !
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